La retraite est une étape incontournable de la vie professionnelle. Pourtant, beaucoup de travailleurs s’interrogent sur la pertinence des dispositifs existants pour garantir leur niveau de vie une fois à la retraite.

Face à ces préoccupations, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH) émerge comme une réponse pertinente. En effet, elle est gérée par le comité de gestion des œuvres sociales des établissements hospitaliers publics (CGOS) et s’inscrit comme une option fiable pour ceux qui souhaitent anticiper sereinement leur avenir.

La CRH : un pilier pour l’avenir des hospitaliers

Depuis sa création en 1963, la CRH a su s’imposer comme un acteur majeur de la préparation à la retraite pour de nombreux professionnels du secteur hospitalier. Elle a été conçue comme une solution d’épargne par capitalisation qui permet aux travailleurs hospitaliers et à leurs partenaires de se préparer financièrement à cette étape cruciale de la vie.

Avec la complémentaire retraite des hospitaliers, la préparation à la retraite devient plus souple. Conformément à la réforme des retraites de 2019, cette épargne retraite offre à la fois une fiscalité attractive et une flexibilité dans les modalités de versement. De plus, elle compte actuellement plus de 600 000 affiliés, preuve de sa pertinence et de sa fiabilité.

Ses atouts et ses limites

Parmi les atouts majeurs de la CRH, on note la garantie d’une rente viagère qui est non seulement une garantie à vie, mais qui est également revalorisée chaque année en fonction de l’inflation. Cette dynamique de revalorisation est un gage de sécurité pour les affiliés, tels que les infirmiers et infirmières. C’est aussi une option intéressante même pour celles qui envisagent de devenir infirmières à 40 ans.

Par ailleurs, la flexibilité de la CRH est aussi remarquable. En effet, les affiliés peuvent choisir leur taux de cotisation et décider de la périodicité de leurs versements. Cette épargne s’adapte donc aux besoins et aux possibilités de chacun. De plus, la CRH propose une exonération totale des frais en ce qui concerne :

  • les cotisations ;
  • la rente ;
  • et les rendements de l’épargne.

Toutefois, il serait imprudent de n’envisager que les points forts sans considérer quelques limites inhérentes à la CRH. Par exemple, une durée minimale d’affiliation de 15 ans est requise pour bénéficier d’une rente viagère. Mieux, même si la rente est revalorisée, il n’y a aucune garantie qu’elle puisse surpasser l’inflation, surtout si les rendements du fonds venaient à baisser.

La CRH : pour qui et comment ?

La CRH n’est pas sélective ! Elle s’ouvre non seulement à tous les agents hospitaliers, qu’ils soient en poste en tant que titulaires, contractuels ou stagiaires, mais également à ceux qui envisagent une reconversion pour devenir infirmiers.

L’augmentation du salaire infirmier est une préoccupation pour beaucoup, et la CRH, en tant que caisse de retraite des infirmiers hospitaliers, offre une solution pertinente pour anticiper cet aspect. Même les conjoints peuvent en bénéficier.

L’absence de condition d’ancienneté ou de limite d’âge pour adhérer en fait une option universelle pour tous ceux du domaine hospitalier. Quant à la procédure d’adhésion, elle est simple. Il suffit de se rendre sur le site du CGOS pour obtenir un bulletin d’adhésion ou de consulter un conseiller d’épargne retraite pour s’informer et orienter ses choix. Une fois le taux de cotisation choisi, les prélèvements sont effectués directement sur le salaire.

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